Le monde entier soutient la Palestine

Ma carrière de djihadiste de la vérité vient de franchir une nouvelle étape : une de mes vidéos a été censurée par Rumble. Faire supprimer une vidéo par Rumble parce qu’elle est trop controversée est tout un exploit. Comme le colonel Michael Aquino qui avait été expulsé de l’Église de Satan parce qu’il était trop méchant, c’est certainement quelque chose à mettre sur votre CV.

Pourquoi Rumble a-t-il attendu si longtemps pour commencer à me censurer ? J’ai dit des choses que les censeurs n’aiment pas et j’ai invité des invités qui disent encore plus de choses qu’ils aiment encore moins, pendant près de deux décennies. J’ai travaillé dur pour diffuser toutes les théories de complots avérés, à commencer par le 11 septembre et JFK, ainsi que pour discuter des réflexions les plus intéressantes parmi celles qui pourraient être vraies ou non. J’ai remis en question les résultats des élections de 2020, expliqué pourquoi ma famille et moi n’avions pas été vaccinés depuis les années 1990, blasphémé contre les directives de l’OMS en matière de pandémie, estimé que le COVID était de toute évidence une arme biologique et remporté de nombreux trophées pour «antisémitisme» de la part de l’ADL [«Anti Defaùation League», maison mère du CRIF] et du B’nai Brith.

Jusqu’ici, rien de tout cela ne dérangeait Rumble le moins du monde. Après tout, c’est une plateforme qui défend la  liberté d’expression, ou pas ?

Alors, que faut-il pour être banni de Rumble ? Trois mots tout simples : «Je soutiens le Hamas»

Comme je l’ai écrit dans mon article du 28 octobre «Pourquoi je soutiens le Hamas, et vous devriez en faire autant».

«Dans l’hebdomadaire False Flag de cette semaine, j’ai surpassé Cat McGuire (pour une fois) en disant des choses que l’ADL ne va pas aimer du tout. Irrité par le génocide de Gaza, j’ai prononcé de nombreuses remarques peu flatteuses et/ou incendiaires à l’égard du peuple élu et de son État élu. Mais de toutes les choses que j’ai dites, ce que l’ADL détestera le plus, c’est ma déclaration ouverte de soutien au Hamas.

Et c’est bien sûr la raison la plus évidente pour soutenir le Hamas : «Ils» ne veulent vraiment pas que vous le fassiez. Les stratèges qui tentent de maintenir le génocide de la Palestine se rendent apparemment compte que si un nombre important d’Occidentaux commencent à soutenir ouvertement le Hamas et le reste de la résistance palestinienne, les carottes (sionistes) seront bel et bien cuites».

Ironiquement, «ils» m’ont donné raison. Les espions de l’ADL payés par cette organisation multimilliardaire pour surveiller toutes mes activités ont trouvé la section «voici pourquoi je soutiens le Hamas» de la vidéo, l’ont transcrite, l’ont fait constater sur Rumble et ont fait interdire la vidéo. (Si vous avez un récit alternatif plus plausible, n’hésitez pas à le publier dans la section commentaires. Vous pouvez toujours regarder la vidéo sur Bitchute – pour l’instant, de toute façon.)

«Je soutiens le Hamas», cela ne relève pas d’une vision radicale ou marginale. C’est presque certainement l’avis de la majorité mondiale. Ici, dans le monde arabe (400 millions de personnes), au moins 399 millions sont perpétuellement scotchés à leur chaise proverbiale, attendant en retenant leur souffle proverbial la prochaine déclaration de Abou Obaida, porte-parole des Brigades Al-Qassam du Hamas, et bondissant de leur chaise pour applaudir sauvagement, chaque fois que le Hamas publie une nouvelle vidéo de ses combattants faisant courageusement exploser un char israélien.

Le phénomène Abou Obaida est plutôt étonnant. Il y a cinq semaines, c’était un personnage obscur. Aujourd’hui, il est plus connu et bien plus populaire que Che Guevara ne l’a jamais été. (Même au sommet de sa popularité posthume, de nombreux hispanophones n’aimaient pas le Che et ce qu’il représentait ; alors qu’aujourd’hui, il serait difficile de trouver quelqu’un parmi les deux milliards de musulmans au monde qui aurait du mal à dire au sujet de Abou Obaida.)

Alors pourquoi ne sommes-nous pas autorisés à dire ce que pensent des milliards de personnes dans le monde, même sur Rumble, la plateforme de «liberté d’expression radicale» ? La réponse, bien entendu, est que la censure est le dernier recours des personnes puissantes qui savent qu’elles ne peuvent pas gagner dans un débat honnête. Si «ils» nous permettaient de débattre de la question de savoir si nous devrions ou non soutenir le Hamas, il deviendrait rapidement clair qu’il n’y a aucune bonne raison de ne pas le faire, et de nombreuses et excellentes raisons de soutenir l’ensemble de la Résistance palestinienne, y compris son fleuron de la franchise.

Ne me croyez pas sur parole. Relisez mon article de 2600 mot ci-dessus «Why I support Hamas  and you should», puis faites défiler les 442 commentaires et plus sur le site http://unz.com [pour la traduction automatique en français, cliquer en haut à droite]. Aucun de ces commentaires n’offre la moindre prétention à une réfutation cohérente et détaillée, ni même un lien vers une telle réfutation. Au lieu de cela, la seule raison substantielle que l’on pouvait invoquer pour ne pas soutenir le Hamas était que «cela pourrait être illégal» (ce n’est pas le cas, du moins aux États-Unis) et «cela pourrait ruiner votre carrière» (si votre carrière exige de la lâcheté, eh bien changez de carrière).

Le résultat est qu’il n’y a en réalité qu’une seule raison pour laquelle les Occidentaux qui connaissent les rudiments de l’histoire de l’invasion sioniste et du nettoyage ethnique en Palestine ne soutiennent pas le Hamas : ils sont terrifiés par la réaction des juifs sionistes riches et puissants. Ce qu’ils ne réalisent pas, c’est que si vous avez peur d’accepter une idée parce qu’elle pourrait déplaire aux puissants, vous n’avez en premier lieu aucune raison de vous impliquer dans le monde des idées.

La censure draconienne des médias se retournerait-elle contre elle ?

S’ils suppriment les vidéos pro-palestiniennes sur Rumble, vous pouvez imaginer ce que font toutes les plateformes grand public de liberté d’expression. En fait, pas besoin de faire un effort d’imagination. Al-Jazeera rapporte :

À la fin de la semaine dernière, Thomas Maddens, cinéaste et activiste basé en Belgique, a remarqué quelque chose d’étrange. Une vidéo sur la Palestine qu’il avait publiée sur TikTok avec le mot «génocide» a soudainement cessé de susciter de l’intérêt sur la plateforme après une première hausse en flèche du nombre de visiteurs.

«Je pensais que j’aurais obtenu des millions de vues», a déclaré Maddens à Al Jazeera, «mais le nombre de vues s’était arrêté».

Maddens fait partie des centaines d’utilisateurs de médias sociaux qui accusent les plus grandes plateformes de médias sociaux au monde – Facebook, Instagram, X, YouTube et TikTok – de censurer les comptes ou de réduire activement la portée des contenus pro-palestiniens, une pratique connue sous le nom de shadowbanning (bannir par la mise à l’ombre)

Des auteurs, activistes, journalistes, cinéastes et utilisateurs réguliers du monde entier ont déclaré que les publications contenant des hashtags comme «FreePalestine» et «IStandWithPalestine» ainsi que des messages exprimant leur soutien aux civils palestiniens tués par les forces israéliennes se retrouvaient cachés par les plateformes.

Depuis la publication de mon article susmentionné le 24 octobre, la censure, tout comme le génocide de Gaza, s’est encore aggravée. Pourtant, malgré la censure des médias sociaux, ou peut-être grâce à elle, un gigantesque mouvement populaire pro-palestinien a surgi partout dans le monde. Des millions de personnes, peut-être des dizaines de millions, sont descendues dans la rue pour soutenir les victimes palestiniennes du génocide – y compris, implicitement, celles qui ont choisi de riposter. Vous pouvez voir des images de certaines de ces manifestations entre les minutes 22 et 24 dans la vidéo de False Flag Weekly News (voir le lien en tête de cet article).

Comment tous ces millions de personnes ont-ils compris que la Résistance palestinienne avait raison et que les sionistes avaient tort (pour ne pas dire bien pire), malgré la censure imposée par les milliardaires sionistes qui contrôlent la plupart des médias du monde, y compris les réseaux sociaux ? Il semble que la censure, tout comme le mur des camps de concentration autour de Gaza, se soit retournée contre les sionistes. Plutôt que de maintenir les gens coincés sous le couvercle et dociles, cela les a mis en colère au point qu’ils sont motivés maintenant pour briser le mur et tenter de vaincre leurs bourreaux. Le flot de contenus pro-palestiniens sur les réseaux sociaux ne peut être contenu, même par une organisation qui peut verser un milliard de dollars comme l’ADL, capable d’embaucher des gens et de lancer des programmes d’IA, pour tenter de boucher les trous de la digue qui se multiplient de façon exponentielle.

Les journalistes sur le terrain à Gaza se font assassiner par les Israéliens au rythme moyen d’un journaliste par jour (certains voient leur famille entière prise pour cible et assassinée, comme c’est le cas de Wael Al Dahdouh, reporter pour Al-Jazeera). https://youtu.be/hi-F1m5OfPg?t=8

Pourtant, de nouveaux journalistes continuent de surgir pour remplacer les assassinés, tout comme de nouveaux combattants de la Résistance surgissent pour venger ceux qui sont martyrisés par les sionistes. Les images du génocide de Gaza qu’ils capturent, bien que fortement censurées par les médias sionistes qui facilitent le génocide, fuitent à travers le blocus assez vite pour réveiller un nombre toujours croissant de personnes dans le monde. Et chaque fois que quelqu’un découvre non seulement l’horreur du #GazaGenocide, mais aussi la censure qui constitue elle-même un crime contre l’humanité, cet individu risque de devenir doublement enragé. Bientôt, cette personne rejoindra les milliards de personnes applaudissant les exploits militaires courageux et brillants des opprimés.

Source : The Unz Review via Entre la Plume et l’Enclume 

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

COVID19 une course contre la montre pour déjouer la dictature mondialiste ?

Une maman réalise une étude d’impact du port du masque à l’école auprès de 1826 enfants